La dysfonction érectile : un symptôme sentinelle ?
La dysfonction érectile (DE) est un trouble fréquent affectant la qualité de vie sexuelle et relationnelle de l'homme.
En France, les études épidémiologiques montrent que la prévalence de la DE est estimée entre 11% et 44% et les enquêtes de prévalence font apparaître une corrélation entre DE et âge : entre 40 et 70 ans le risque relatif de dysfonction érectile est multiplié par 2 à 4. Peu de patients consultent leur médecin et seulement une faible partie d'entre eux bénéficie d'une prise en charge thérapeutique, et d'autre part, peu de médecins prennent l'initiative et abordent la question de la sexualité de leurs patients. Il est aujourd'hui nécessaire de bien comprendre la dysfonction érectile et d'amener la prise de conscience de l'utilité de dépister ou en tout cas d'explorer un trouble de l'érection qui peut être le premier symptôme d'une pathologie en cours telle qu'une affection cardio-vasculaire, un diabète, une dépression, une hypertrophie bénigne de la prostate, un cancer prostatique, un déficit androgénique ou également la conséquence d'une iatrogénie médicamenteuse. La mise en évidence de troubles érectiles représente donc une excellente opportunité pour effectuer un bilan de santé, car plus d'un tiers des patients ayant une DE ignorent leur problème de santé sous-jacent et les prendre ainsi en charge s'inscrit dans une véritable démarche de médecine préventive.
La dysfonction érectile (DE) ou insuffisance érectile est un trouble fréquent affectant la qualité de vie sexuelle et relationnelle de l'homme et est définie comme étant l'incapacité d'obtenir et/ou maintenir une érection suffisante pour l'accomplissement d'un rapport sexuel [11]. Il est aujourd'hui nécessaire de bien la comprendre et d'amener la prise de conscience de l'utilité de dépister ou en tout cas d'explorer un trouble de l'érection qui peut être le premier symptôme d'une pathologie en cours telle qu'une affection cardio-vasculaire (HTA, coronaropathie silencieuse, dyslipémie, ...), un diabète, une dépression, une hypertrophie bénigne de la prostate (HBP), un cancer prostatique, un déficit androgénique ou également la conséquence d'une iatrogénie médicamenteuse.
En France, les études épidémiologiques montrent que la prévalence de la DE est estimée entre 11% et 44% [8, 11], selon que l'on considère des tranches d'âge différentes ou des niveaux de dysfonctions érectiles d'intensité légères, modérées ou sévères. Toutes les enquêtes de prévalence font par ailleurs apparaître une corrélation entre DE et âge : entre 40 et 70 ans le risque relatif de dysfonction érectile est multiplié par 2 à 4 et l'âge seuil semble se situer entre 50 et 60 ans. Le taux de prévalence de 31,6% retrouvé en France se situe entre des taux plus élevés rapportés en Finlande (74 %), aux Etats-Unis (52%) et des taux plus faibles observés en Grande Bretagne (26%), en Allemagne (19%) ou encore en Espagne (19%) [11]. Une étude récente datant de 2002 réalisée auprès d'une population de plus de 5 000 hommes âgés de 18 à 70 ans, trouve une prévalence de la dysfonction érectile de 25%, corrélée à l'âge (44% chez les plus de 45 ans) [8].
Plusieurs études ont confirmé que l'insuffisance érectile était à l'origine d'une importante souffrance chez l'individu qui en est atteint ainsi que chez sa partenaire et ont démontré l'importance du bénéfice apporté par la correction des troubles érectiles [4, 10].
Peu de patients consultent leur médecin et seulement une faible partie d'entre eux bénéficie d'une prise en charge thérapeutique. Une enquête menée en Italie [13], auprès de 12.671 hommes ayant appelé un numéro vert d'informations consacrées à la DE, a montré que près de 57% des sujets avaient parlé de leurs troubles à leur partenaire mais qu'ils n'étaient plus que 50,3% à en avoir parlé à leur médecin (médecin généraliste et urologue) et cela après au moins 3 ans d'évolution de leurs troubles érectiles.
Par ailleurs, peu de médecins prennent l'initiative et abordent la question de la sexualité de leurs patients [8, 11]. Contrairement à ce que les patients souhaiteraient, il est rare que le médecin généraliste s'intéresse spontanément à la santé sexuelle de ses patients, même âgés. La mise en évidence de troubles érectiles est pourtant une excellente opportunité pour effectuer un bilan de santé (avec examen clinique complet du patient et d'éventuelles explorations complémentaires, si nécessaire), dans la mesure où la DE est souvent le premier signe d'atteintes cardio-vasculaires, d'un diabète ou d'une dépression. Plus de 30% des patients ayant une DE ignorent leur problème de santé sous-jacent [12] et les prendre ainsi en charge s'inscrit dans une véritable démarche de médecine préventive.
Cet article se propose de discuter l'intérêt d'explorer une DE par rapport à plusieurs grandes pathologies.
Une hyperlipidémie est fréquemment retrouvée chez les patients présentant une DE. Il est important de mesurer le taux de HDL-C et le rapport TC/HDL-C si l'on veut évaluer chez ces patients le risque de développer une cardiopathie ischémique. Le risque est plus important chez les patients ayant des taux de HDL-C inférieurs à 35 mg/ml et un rapport TC/HDL-C élevé.
En cas de troubles vasculaires périphériques dus à l'artériosclérose, les patients vont présenter en premier lieu une DE en raison de la plus grande sensibilité de la vascularisation pénienne à toute modification hémodynamique, même mineure. Quand le processus artérioscléreux se développe, entraïnant une diminution de la lumière des artères coronaires supérieure à 50%, les signes cliniques typiques apparaissent, comme l'angor par exemple. On sait aujourd'hui qu'à partir du moment où la symptomatologie clinique de la cardiopathie ischémique apparaît, le patient avait présenté des signes d'une DE depuis au moins déjà 3 ans. Au moment de l'apparition des signes angineux, la prévalence de la DE varie entre 44% et 65%. Il paraït donc évident que la DE représente un des premiers signes cliniques évidents de l'existence d'une pathologie vasculaire sous-jacente beaucoup plus diffuse. La DE est donc ce que l'on pourrait appeler "la partie visible de l'iceberg" [18].
Ces constatations permettent à certains de suggérer que les cardiologues sont directement impliqués dans la prise en charge des patients ayant des facteurs de risque cardio-vasculaires et se plaignant de troubles érectiles afin d'évaluer le risque de pathologie cardiovasculaire sous-jacente [26].
https://deluxeswap.com/members/kromannmeadows5/activity/11739/En France, les études épidémiologiques montrent que la prévalence de la DE est estimée entre 11% et 44% et les enquêtes de prévalence font apparaître une corrélation entre DE et âge : entre 40 et 70 ans le risque relatif de dysfonction érectile est multiplié par 2 à 4. Peu de patients consultent leur médecin et seulement une faible partie d'entre eux bénéficie d'une prise en charge thérapeutique, et d'autre part, peu de médecins prennent l'initiative et abordent la question de la sexualité de leurs patients. Il est aujourd'hui nécessaire de bien comprendre la dysfonction érectile et d'amener la prise de conscience de l'utilité de dépister ou en tout cas d'explorer un trouble de l'érection qui peut être le premier symptôme d'une pathologie en cours telle qu'une affection cardio-vasculaire, un diabète, une dépression, une hypertrophie bénigne de la prostate, un cancer prostatique, un déficit androgénique ou également la conséquence d'une iatrogénie médicamenteuse. La mise en évidence de troubles érectiles représente donc une excellente opportunité pour effectuer un bilan de santé, car plus d'un tiers des patients ayant une DE ignorent leur problème de santé sous-jacent et les prendre ainsi en charge s'inscrit dans une véritable démarche de médecine préventive.
La dysfonction érectile (DE) ou insuffisance érectile est un trouble fréquent affectant la qualité de vie sexuelle et relationnelle de l'homme et est définie comme étant l'incapacité d'obtenir et/ou maintenir une érection suffisante pour l'accomplissement d'un rapport sexuel [11]. Il est aujourd'hui nécessaire de bien la comprendre et d'amener la prise de conscience de l'utilité de dépister ou en tout cas d'explorer un trouble de l'érection qui peut être le premier symptôme d'une pathologie en cours telle qu'une affection cardio-vasculaire (HTA, coronaropathie silencieuse, dyslipémie, ...), un diabète, une dépression, une hypertrophie bénigne de la prostate (HBP), un cancer prostatique, un déficit androgénique ou également la conséquence d'une iatrogénie médicamenteuse.
En France, les études épidémiologiques montrent que la prévalence de la DE est estimée entre 11% et 44% [8, 11], selon que l'on considère des tranches d'âge différentes ou des niveaux de dysfonctions érectiles d'intensité légères, modérées ou sévères. Toutes les enquêtes de prévalence font par ailleurs apparaître une corrélation entre DE et âge : entre 40 et 70 ans le risque relatif de dysfonction érectile est multiplié par 2 à 4 et l'âge seuil semble se situer entre 50 et 60 ans. Le taux de prévalence de 31,6% retrouvé en France se situe entre des taux plus élevés rapportés en Finlande (74 %), aux Etats-Unis (52%) et des taux plus faibles observés en Grande Bretagne (26%), en Allemagne (19%) ou encore en Espagne (19%) [11]. Une étude récente datant de 2002 réalisée auprès d'une population de plus de 5 000 hommes âgés de 18 à 70 ans, trouve une prévalence de la dysfonction érectile de 25%, corrélée à l'âge (44% chez les plus de 45 ans) [8].
Plusieurs études ont confirmé que l'insuffisance érectile était à l'origine d'une importante souffrance chez l'individu qui en est atteint ainsi que chez sa partenaire et ont démontré l'importance du bénéfice apporté par la correction des troubles érectiles [4, 10].
Peu de patients consultent leur médecin et seulement une faible partie d'entre eux bénéficie d'une prise en charge thérapeutique. Une enquête menée en Italie [13], auprès de 12.671 hommes ayant appelé un numéro vert d'informations consacrées à la DE, a montré que près de 57% des sujets avaient parlé de leurs troubles à leur partenaire mais qu'ils n'étaient plus que 50,3% à en avoir parlé à leur médecin (médecin généraliste et urologue) et cela après au moins 3 ans d'évolution de leurs troubles érectiles.
Par ailleurs, peu de médecins prennent l'initiative et abordent la question de la sexualité de leurs patients [8, 11]. Contrairement à ce que les patients souhaiteraient, il est rare que le médecin généraliste s'intéresse spontanément à la santé sexuelle de ses patients, même âgés. La mise en évidence de troubles érectiles est pourtant une excellente opportunité pour effectuer un bilan de santé (avec examen clinique complet du patient et d'éventuelles explorations complémentaires, si nécessaire), dans la mesure où la DE est souvent le premier signe d'atteintes cardio-vasculaires, d'un diabète ou d'une dépression. Plus de 30% des patients ayant une DE ignorent leur problème de santé sous-jacent [12] et les prendre ainsi en charge s'inscrit dans une véritable démarche de médecine préventive.
Cet article se propose de discuter l'intérêt d'explorer une DE par rapport à plusieurs grandes pathologies.
DE et pathologies cardio-vasculaires
La dysfonction érectile est associée à une haute prévalence de maladies cardio-vasculaires occultes. De nombreux patients peuvent présenter une DE comme premier symptôme d'une maladie cardiovasculaire sous-jacente et cette DE doit être considérée comme le signal d'alarme de l'existence potentielle d'une cardiopathie ischémique, non encore diagnostiquée. La prévalence de la dysfonction érectile est plus élevée lors de cardiopathie notamment ischémique et de pathologie vasculaire périphérique. Dans l'enquête de Chew, la prévalence de la dysfonction érectile est de 38,1% lors de cardiopathie ischémique et de 56,8% lors de pathologie vasculaire périphérique contre 18,6% dans la population générale [6]. Dans l'enquête de Parazzini, la prévalence de la DE est de 33,7% lors de pathologie cardiovasculaire contre 12,8% dans la population générale [20]. La dysfonction érectile est donc un marqueur cardio-vasculaire et un signal d'alerte. L'étude de Montorsi montre que 49 % des patients ayant une atteinte des artères coronaires documentée par angiographie présentent une dysfonction érectile de manière concomitante et que cette condition conduit par la suite à l'apparition de symptômes angineux dans plus de 70% des cas [17]. Dans une population de patients suivis en cardiologie et présentant une dysérection, 40% d'entre eux ont une coronaropathie. Une autre population de 174 patients avec DE a été suivie à la fois par des urologues et des cardiologues. Parmi ces patients, 30% d'entre eux ont été identifiés comme étant à risque cardiovasculaire intermédiaire ou élevé et le traitement pour leur DE à été reporté en attente d'une évaluation cardiologique ultérieure. De plus ces patients présentaient dans 37% des cas un profil lipidique anormal, dans 24% des cas un niveau d'hémoglobine glycosilée élevée, dans 17% des cas une hypertension artérielle (HTA) non contrôlée et dans 6% des cas une angine de poitrine [26].Une hyperlipidémie est fréquemment retrouvée chez les patients présentant une DE. Il est important de mesurer le taux de HDL-C et le rapport TC/HDL-C si l'on veut évaluer chez ces patients le risque de développer une cardiopathie ischémique. Le risque est plus important chez les patients ayant des taux de HDL-C inférieurs à 35 mg/ml et un rapport TC/HDL-C élevé.
En cas de troubles vasculaires périphériques dus à l'artériosclérose, les patients vont présenter en premier lieu une DE en raison de la plus grande sensibilité de la vascularisation pénienne à toute modification hémodynamique, même mineure. Quand le processus artérioscléreux se développe, entraïnant une diminution de la lumière des artères coronaires supérieure à 50%, les signes cliniques typiques apparaissent, comme l'angor par exemple. On sait aujourd'hui qu'à partir du moment où la symptomatologie clinique de la cardiopathie ischémique apparaît, le patient avait présenté des signes d'une DE depuis au moins déjà 3 ans. Au moment de l'apparition des signes angineux, la prévalence de la DE varie entre 44% et 65%. Il paraït donc évident que la DE représente un des premiers signes cliniques évidents de l'existence d'une pathologie vasculaire sous-jacente beaucoup plus diffuse. La DE est donc ce que l'on pourrait appeler "la partie visible de l'iceberg" [18].
Ces constatations permettent à certains de suggérer que les cardiologues sont directement impliqués dans la prise en charge des patients ayant des facteurs de risque cardio-vasculaires et se plaignant de troubles érectiles afin d'évaluer le risque de pathologie cardiovasculaire sous-jacente [26].
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