Vous et les troubles de l'érection - Résultats de l'enquête Doctissimo
L'arrivée de médicaments efficaces a permis de sortir les
troubles sexuels masculins de l'ombre. Du moins en partie… car tous les
hommes n'osent pas encore en parler. Pour briser ce tabou, Doctissimo a
interrogé ses internautes. Avec l'oeil expert de l'urologue Dr François
Giuliano, nous passons au crible les résultats de cette enquête
exclusive.
Du 29 juillet au 21 octobre 2005, Doctissimo a relevé un étonnant défi en lançant une enquête sur les troubles érectiles. Loin de taire ces problèmes, nos internautes ont répondu en nombre. Avec plus de 10 000 formulaires remplis en ligne, ce travail inédit offre un éclairage surprenant sur un sujet trop souvent tu.
Remise en cause de sa virilité, peur de parler de son intimité,
angoisse d'être jugé sur une "mauvaise performance"… Les hommes ne
parlent pas facilement de leurs problèmes sexuels. Alors que 88,7 % des
répondants ont reconnu souffrir de troubles érectiles, seuls 13,3 %
avouent être traité. Mais tous sont-ils demandeurs d'une prise en charge
médicale ? Pas si sûr selon le Dr François Giuliano : "Ce n'est pas
parce qu'un homme est atteint de troubles érectiles qu'il en souffre. Le
rôle des médecins est de répondre à une plainte, encore faut-il qu'elle
existe.
En ce sens, la médicalisation de ces problèmes n'est pas nécessaire si l'homme a trouvé son équilibre ainsi".
Mais parmi les patients en demande, la parole n'est pas facilement libérée. Et malgré l'altération de leur qualité de vie et de l'harmonie de leur couple, ils sont peu nombreux à aborder le sujet avec leur médecin. Entre frustrations et renoncements, les non-dits ont la vie dure. "Parler de son intimité n'est pas une chose aisée. Encore faut-il que le médecin laisse ouvert le dialogue, témoigne d'une réceptivité suffisante…" avoue le Dr Giuliano. Ainsi, après la lecture de nos articles sur les troubles de l'érection, la plupart des hommes confrontés à ces troubles avouent continuer à chercher des informations (42,9 %) et plus d'un sur cinq (22,1 %) ne vont rien faire ! Pousser la porte d'un spécialiste reste donc difficile.
Mais lorsque la décision est prise, vers quel spécialiste se tourner ? Le médecin généraliste (20,8 %) remporte la majorité des suffrages de nos internautes, devant l'urologue (12, 6 %) et le sexologue (11,9 %). "Le médecin généraliste reste le premier interlocuteur. Et de plus en plus d'arguments plaident en faveur d'un dépistage routinier des problèmes sexuels lors de toute consultation. Cette préoccupation est particulièrement indiquée lors du suivi de certaines maladies chroniques pouvant influer sur la sexualité : hypertension et maladies cardiovasculaire, problèmes de prostate, diabète..." témoigne le Dr Giuliano.
Enfin, il arrive que ces pannes sexuelles révèlent elles-mêmes des problèmes plus graves. "Ces troubles peuvent être le symptôme-sentinelle d'une maladie cardiovasculaire, d'un diabète naissant. Ceci est particulièrement vrai à partir de 50 ans" précise le Dr Giuliano.
"On peut supposer que chez ces hommes, l'origine est majoritairement psychosociale, liée à l'angoisse de la performance plus qu'à une cause pathologique" estime le Dr Giuliano. Cette différence d'origine implique-t-elle une prise en charge différente ? Pas forcément selon notre expert "Cela ne veut pas dire pour autant que la solution repose alors sur une prise en charge psycho-sexologique. Les solutions pharmacologiques en plus des conseils de professionnels de santé obtiennent de très bons résultats dans toutes les classes d'âge".
https://getsnackable.com/members/mathissalling6/activity/172969/Du 29 juillet au 21 octobre 2005, Doctissimo a relevé un étonnant défi en lançant une enquête sur les troubles érectiles. Loin de taire ces problèmes, nos internautes ont répondu en nombre. Avec plus de 10 000 formulaires remplis en ligne, ce travail inédit offre un éclairage surprenant sur un sujet trop souvent tu.
En parler reste difficile…
Remise en cause de sa virilité, peur de parler de son intimité,
angoisse d'être jugé sur une "mauvaise performance"… Les hommes ne
parlent pas facilement de leurs problèmes sexuels. Alors que 88,7 % des
répondants ont reconnu souffrir de troubles érectiles, seuls 13,3 %
avouent être traité. Mais tous sont-ils demandeurs d'une prise en charge
médicale ? Pas si sûr selon le Dr François Giuliano : "Ce n'est pas
parce qu'un homme est atteint de troubles érectiles qu'il en souffre. Le
rôle des médecins est de répondre à une plainte, encore faut-il qu'elle
existe. En ce sens, la médicalisation de ces problèmes n'est pas nécessaire si l'homme a trouvé son équilibre ainsi".
Mais parmi les patients en demande, la parole n'est pas facilement libérée. Et malgré l'altération de leur qualité de vie et de l'harmonie de leur couple, ils sont peu nombreux à aborder le sujet avec leur médecin. Entre frustrations et renoncements, les non-dits ont la vie dure. "Parler de son intimité n'est pas une chose aisée. Encore faut-il que le médecin laisse ouvert le dialogue, témoigne d'une réceptivité suffisante…" avoue le Dr Giuliano. Ainsi, après la lecture de nos articles sur les troubles de l'érection, la plupart des hommes confrontés à ces troubles avouent continuer à chercher des informations (42,9 %) et plus d'un sur cinq (22,1 %) ne vont rien faire ! Pousser la porte d'un spécialiste reste donc difficile.
L'information ne remplace pas la consultation
La recherche d'informations en particulier grâce à Internet a permis aux hommes qui souffrent de pannes de savoir que des solutions existent. "Mes patients apparaissent dans plus de la moitié des cas informés sur l'existence de solutions médicamenteuses. Même si ces informations sont de qualité, elles ne sauraient pour autant se substituer à une consultation. En ce sens, l'achat de médicaments via internet est à prohiber. Seul un entretien clinique avec un professionnel de santé permet de donner des conseils personnalisés au patient permettant un usage d'autant plus efficace des médicaments aujourd'hui disponibles, mais surtout de déterminer la cause de ces problèmes" prévient le Dr Giuliano.Mais lorsque la décision est prise, vers quel spécialiste se tourner ? Le médecin généraliste (20,8 %) remporte la majorité des suffrages de nos internautes, devant l'urologue (12, 6 %) et le sexologue (11,9 %). "Le médecin généraliste reste le premier interlocuteur. Et de plus en plus d'arguments plaident en faveur d'un dépistage routinier des problèmes sexuels lors de toute consultation. Cette préoccupation est particulièrement indiquée lors du suivi de certaines maladies chroniques pouvant influer sur la sexualité : hypertension et maladies cardiovasculaire, problèmes de prostate, diabète..." témoigne le Dr Giuliano.
Enfin, il arrive que ces pannes sexuelles révèlent elles-mêmes des problèmes plus graves. "Ces troubles peuvent être le symptôme-sentinelle d'une maladie cardiovasculaire, d'un diabète naissant. Ceci est particulièrement vrai à partir de 50 ans" précise le Dr Giuliano.
Pas d'âge pour la panne.
S'il est vrai que les hommes de plus de 50 ans sont plus souvent victimes de ces pannes (49,3 %), ils ne sont pas les seuls. Ainsi, contrairement à une idée reçue, ces troubles intimes n'épargnent pas les plus jeunes. Près d'un tiers des internautes répondant à cette enquête (32,4 %) ont moins de 40 ans."On peut supposer que chez ces hommes, l'origine est majoritairement psychosociale, liée à l'angoisse de la performance plus qu'à une cause pathologique" estime le Dr Giuliano. Cette différence d'origine implique-t-elle une prise en charge différente ? Pas forcément selon notre expert "Cela ne veut pas dire pour autant que la solution repose alors sur une prise en charge psycho-sexologique. Les solutions pharmacologiques en plus des conseils de professionnels de santé obtiennent de très bons résultats dans toutes les classes d'âge".
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